mander du vin pour le repas du baptême audit sieur Gauthier, demeurant pour lors rue Dauphine :
« A dit qu’il n’a aucune connaissance de ce fait.
« 7. — Interrogé si le sieur Gauthier n’envoya pas deux bouteilles pour essai, et si ledit sieur Fréron n’en goûta pas lui-même et le trouva bon :
« A dit qu’il n’a pareillement aucune connaissance dudit fait.
« 8. — Interrogé si le sieur Gauthier ne fournit pas tout le vin du repas du baptême :
« A dit que, ne sachant point où ledit sieur Duché se faisait fournir de vin, le répondant, qui était en pension, n’était point dans le cas de s’en informer, etc. »
Je ne sais quelle fut l’issue de ce débat, et il m’importe peu de le savoir. Je suis descendu à ces détails puérils, d’abord à cause de leur authenticité, ensuite parce qu’un biographe ne doit rien négliger de ce qui complète une physionomie. Il m’a paru amusant de montrer l’auteur de l’Année