cupations vous permettent de revoir aujourd’hui cette pièce, où j’ai retranché des choses auxquelles mon peu d’usage du théâtre m’avait attaché, je vous prie de le faire avec ce billet d’amphithéâtre que je joins ici. Je vous demanderai, après cette seconde vue, la permission d’en aller jaser avec vous, en vous assurant de la haute considération et de la reconnaissance avec lesquelles j’ai l’honneur d’être, monsieur, etc.
Je ne sais rien de plus simple et de plus digne que la réponse de Fréron :
« Je suis fort sensible, monsieur, à votre politesse, et bien fâché de ne pouvoir en profiter, mais je ne vais jamais à la comédie par billets ; ne trouvez donc pas mauvais, monsieur, que je vous renvoie celui que vous m’avez fait l’honneur de m’adresser.
« Quant à votre drame, je suis charmé que vous soyez content de ce que j’en ai dit ; mais je ne vous dissimulerai pas que