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Page:Monselet - Fréron, 1864.djvu/97

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arrangements plus avantageux, vous vous étonnez qu’il les accepte ! Voltaire en agissait bien plus délibérément avec ses libraires. Vous trouveriez peut-être plus naturel que ce fût le libraire qui eût lâché Fréron. Je ne veux pas pousser plus loin la discussion. Il me suffit d’indiquer le sentiment d’injustice qui a dicté ces appréciations d’un acte commercial où manquent les premiers éléments d’enquête. En l’absence de documents certains, moi je trouve plus logique de me ranger du côté de l’écrivain que du côté de l’éditeur.

En 1762, comme on l’a vu, Fréron avait perdu sa femme. Il était resté avec son fils et une fille.