Page:Monselet - La Franc-maçonnerie des femmes, 1861.djvu/445

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— Vous partez ? vous allez voyager sans doute ?

— Non, dit Philippe Beyle, je ne suis pas de ceux dont une excursion en Italie ou sur les bords du Rhin cicatrise les blessures. Je reste à Paris. Mais vous me permettrez de ne plus franchir le seuil de cet hôtel, qui me rappellera longtemps de douloureux souvenirs. Entré par hasard et presque violemment dans votre famille, j’en sors par une catastrophe qui doit nous refaire étrangers l’un à l’autre. La marquise de Pressigny a reçu mes adieux. En la revoyant, je craindrais de ne pas me souvenir assez de la tante Amélie, et de trop me souvenir de la grande-maîtresse de la Franc-maçonnerie des femmes.

Puis, il prit son chapeau recouvert d’un crêpe, et il sortit.