regarde plus. Nous avons cru nécessaire de distribuer sur les derniers plans de notre composition plusieurs figures à demi confuses, autant pour renforcer les figures principales que pour indiquer les limites où doit, selon nous, s’arrêter l’investigation littéraire. Nous avons fait l’ordre dans l’ombre, comme d’autres font l’ordre dans la lumière.
En tout cas, la sympathie relative et la préoccupation des procédés ne nous ont jamais fait perdre de vue le sens moral. Si parfois nous avons montré peu de vigueur dans le blâme, c’est que le scandale, partant de bas et n’ayant plus aucune portée, ne nécessitait pas une grande déperdition d’indignation. Nous avons mieux aimé plaindre que flétrir. À quoi bon un masque de verre pour étudier les frivolités de Dorat-Cubières et de la Morency ?
Chemin faisant, nous avons redressé les erreurs des biographies officielles. Aux documents que les faiseurs de dictionnaires se passent de main en main avec une sérénité imperturbable, nous avons préféré les notes de famille, les souvenirs des contemporains, les correspondances. À défaut de ces témoignages, nous avons demandé la physionomie d’un homme à son œuvre, et l’œuvre nous a souvent donné plus que la biographie.