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Page:Monselet - Les Oubliés et les Dédaignés, 1876.djvu/214

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OUBLIÉS ET DÉDAIGNÉS.

« Il allait, rimait, chantait toujours. Le cerveau usé, il mourut prématurément, soigné par sa famille.

« Ses filles se marièrent fort bien, l’une à un financier, l’autre à un chef de bureau de la guerre. Toutes deux sont veuves. L’aînée est à Évreux, et voit beaucoup l’abbé Ollivier, évêque. La cadette, celle qui avait pour mari le chef de la circonscription Desjardins, a trois enfants : une fille et deux fils, Abel et Ernest. La fille a épousé un médecin ; les fils sont dans l’enseignement des facultés et des collèges pour l’histoire, bien élevés, savants, honorés.

« Madame Desjardins sait la plupart des chansons du Cousin et les chante fort bien. »

Complétons ces renseignements :

La veuve du Cousin Jacques, Marguerite Justine Virlez, est morte à 94 ans, le 5 décembre 1845, à la Magdeleine, petit village attenant à Évreux (Eure), dans une propriété de M. Morel, son gendre.

La fille aînée du Cousin Jacques, Marie-Jeanne-Rose de Beffroy de Reigny, née à Chevregny près Laon, le 1er décembre 1782, est morte à Passy, près Paris, Grande-Rue, no 63, le 6 mars 1857, veuve de M. Morel, chevalier de Saint-Louis, directeur des contributions directes du département de l’Eure.

La seconde fille du Cousin Jacques, Catherine-Abel-Justine de Beffroy de Reigny, née à Chevregny, le 4 juillet 1784, vit encore[1]. Elle est veuve de M. Desjardins, ancien chef de bureau au ministère de la guerre.

Elle habite Douai avec son fils aîné, M. Abel Desjardins, docteur ès lettres de la faculté de Paris, professeur d’histoire et doyen de la faculté des lettres de

  1. Ces lignes et celles qui suivent ont été écrites en 1863.