auquel plusieurs collaborations anonymes donnèrent la saveur d’un pamphlet. La préface en est toute dirigée contre la branche d’Orléans.
Je possède la première édition, devenue rarissime, de ce Barnave ; j’y relève, en tête des chapitres, un grand nombre d’épigraphes (c’était la mode alors) qui me sont une source précieuse d’indications pour fixer les sympathies et les amitiés d’alors de Jules Janin.
« Approchez, il n’y a que des fauteuils ici. — F. PYAT.
» Tu es faux comme la poignée de main d’un ministre de l’intérieur. — NESTOR ROQUEPLAN.
» Combien as-tu vu de corneilles ? — BRUCKER.
» De la barbe, les capucins en ont ; les boucs en ont aussi. — H. DE LATOUCHE.
» Prenez ceci, je suis en fonds. — AUGUSTE BARBIER.
» Nous allions au feu, la poitrine nue, en chemise, et chantant l’air national : la Joyeuse Margot. — ARMAND CARREL.
» Dites-moi si je m’amuse, mon précepteur. — LÉON BERTRAND.