quèrent plus ; il mit son nom dans la série des Français peints par eux-mêmes, dans la nouvelle Caricature, dans la Presse, où il imprima la Confession de Nazarille, œuvre assez faible, selon moi, et qui cependant souleva les susceptibilités morales des abonnés. C’est qu’Ourliac était alors plus que jamais engagé dans la voie du scepticisme. Un puissant effort sur lui-même l’en tira subitement ; un premier cri de douleur s’échappa de cette jeune poitrine : il fit le volume intitulé Suzanne.
On a dit — et c’est l’éloge désespéré que tous les beaux romans arrachent à la critique — qu’il avait mis sa propre histoire dans Suzanne. Nous croyons plutôt que c’est une manière perfide de lui attribuer les traits souvent odieux dont il s’est servi pour peindre le personnage de La Reynie. Il faut avouer qu’il eût été ou bien maladroit ou bien cynique en hasardant de lui un tel portrait ; son esprit de mortification, qui se développa par la suite, n’allait pas encore jusque-là. Accordons qu’il est singulièrement entré pour quelques instants dans la peau de son héros, si nous pouvons nous servir de cette expression récente, mais n’allons pas plus loin ; ce serait méconnaître