On voit que Balzac n’épargne pas la vérité à l’auteur de Suzanne. C’est que Balzac l’estimait et le traitait, non pas en père, non pas en ami, mais en confrère, c’est-à-dire presque d’égal à égal.
Subissant l’effet de ces encouragements, Ourliac ne devait plus s’arrêter dans sa transformation. Aux réminiscences religieuses qui devenaient de plus en plus fréquentes en lui, se joignirent — on ne sait par quelle succession d’idées — des aspirations légitimistes, qui se traduisirent par une étude de la Vendée et de sa chouannerie. Les buissons, qu’il interrogea avec une pieuse patience, lui racontèrent des drames héroïques, de plaintives anecdotes. Mademoiselle de la Charnaye, insérée dans la Revue des Deux Mondes, est l’expression la plus complète de cette phase ; et, vraisemblablement, s’il nous eût donné beaucoup de nouvelles comparables à celle-ci pour l’émotion et