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Discours

ceux qu’il auroit vus dans la ſuite, il veut cette fois s’étendre & ſe mettre au large sur cette matiere ». Mais la meilleure raiſon pour nous, c’est qu’il n’écrivoit que pour lui. On trouve pourtant ici bien des traits qui de tems en tems peignent le local & les mœurs du pays.

La plus grande partie de ce morceau qui eſt long, c’eſt-a-dire toute ſa réſidence à ces eaux, & le reſte de ſon Journal juſqu’à la premiere Ville où retournant en France il trouve qu’on parle François, ſont en Italien, parce qu’il vouloit s’exercer dans cette langue ; il a donc ici fallu traduire Montaigne pour ceux qui ne l’auroient pas entendu.

Au reſte, dans la Relation du ſéjour de Montaigne aux bains della