Page:Montaigne - Journal du Voyage en Italie, 1774, vol1.djvu/213

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le plus ordinere de leurs forests ; mais ils le peignent, vernissent & nettoyent curieusemant, & ont mêmes des vergettes de poil de quoi ils époussetent leurs bancs & tables. Ils ont grande abondance de chous-cabus quils hachent menus a tout un instrumant exprès, & ainsi haché en mettent grande quantité dans des cuves à tout du sel, de quoi ils font des potages tout l’hiver. Là M. de Montaigne essaya à se faire couvrir au lict d’une coite, come c’est