Page:Montaigne - Journal du Voyage en Italie, 1774, vol1.djvu/341

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des canals en ladite maison & au dessous ; ils n’en boivent point, & boivent plustot de celle de S. Pierre, qu’ils envoïent querir. Elle descent de cete mesme crope par des canaus tous voisins de l’eau-douce, & bonne ; selon qu’elle prand plus longue ou courte course, elle est plus ou moins chaude. Il fut pour voir la source jusques au haut, ils ne la lui surent montrer, & le païerent qu’elle venoit sous terre. Il lui trouve à la bouche peu de goust, come à celle de S. Pierre, peu de santur de souffre, peu de salure. Il pense que qui en boiroit en recevroit même effaict que de celes de S. Pierre. La trace qu’elle faict, par ses conduicts, est rouge. Il y a en cete maison des beins & d’autres lieus où il degoute sulemant de l’eau, sous laquelle on présante