Page:Montaigne - Journal du Voyage en Italie, 1774, vol1.djvu/394

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hautes montaignes de toute la contrée. Elle est petite, & monstre avoir beaucoup d’antienneté. Nous en partimes matin, & vinmes à traverser une bele pleine & fertile, où nous trouvames Viterbo, qui avoit une partie de son assiette couchée sur une croupe de montaigne. C’est une belle ville, de la grandur de Sanlis. Nous y remercames beaucoup de belles maisons, grande foison d’ouvriers, belles rues & plesantes ; en trois endroits d’icelle, trois très-beles fontenes. Il (Montaigne) s’y fût arresté pour la beauté du lieu, mais son mulet qui aloit devant, etoit desja passé outre. Nous commenceames là à monter une haute côte de montaigne, au pied de