Page:Montaigne - Journal du Voyage en Italie, 1774, vol1.djvu/433

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qu’on prent de la peinture de cete ville antienne, n’ont guiere de verisimilitude, son plant mesme estant infinimant changé de forme ; aucuns de ces vallons estans comblés, voire dans les lieus les plus bas qui y fussent : come, pour exemple, au lieu du Velabrum, qui pour sa bassesse recevoit l’esgout de la ville, & avoit un lac, s’est tant eslevé des mons de la hauteur des autres mons naturels qui sont autour delà, ce qui se faisoit par le tas & monceaus des ruines de ces grans bastimans ; & le Monte Savello n’est autre chose que la ruine d’une partie du teatre de Marcellus. Il croioit qu’un antien romain ne sauroit reconnoistre l’assiette de sa ville,