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Préliminaire.

que l’envie d’eſſayer de tous, dirigeât principalement les mouvemens de Montaigne), il faut donc examiner quelle part y avoient les beautés locales du pays, le goût des Arts & des monumens, l’attrait des antiquités, des mœurs étrangères, &c. &c.



III.


À l’époque du Voyage de Montaigne en Italie (1580), cette belle contrée, couverte des ruines & des débris de l’antiquité, étoit encore depuis deux ſiécles devenue la patrie des Arts. Elle étoit enrichie des travaux de Palladio, de Vignole, de Michel-Ange, de Raphael, de Jules Romain, du Correge, du Titien, de Paul Veroneſe, du Tintoret, &c. Il est vrai que