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Jacques, & suivant toujours une belle plaine, fertile principalement en noyers (car dans ce pays il n’y a point d’oliviers, ni d’autre huile que de l’huile de noix), nous allâmes coucher à
LIVORNO, vingt-milles, petit Village assez garni de maisons. Nous en partîmes le Lundi de bonne heure, par un chemin très-uni ; nous vinmes dîner à
CHIVAS, dix milles. Après avoir passé plusieurs rivieres & ruisseaux, tantôt en bateau, tantôt à pié, nous arrivâmes à
TURIN, (dix milles), où nous aurions pu facilement être rendus avant le dîner. C’est une petite Ville, située