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VIII

comment jean-jacques dépeint l’intérieur et la vie de l’ambassade

Sa maison se remplissait de canaille : les Français y étaient maltraités, les Italiens y prenaient l’ascendant ; et même parmi eux les bons serviteurs, attachés depuis longtemps à l’ambassade, furent tous malhonnêtement chassés, entre autres son premier gentilhomme qui l’avait été du comte de Froulay, qu’on appelait, je crois, le comte Peati ou d’un nom très approchant.

… Hors la seule chambre de l’ambassadeur, qui même n’était pas trop en règle, il n’y avait pas un seul coin dans la maison souffrable pour un honnête homme.


Ces serviteurs étaient de vrais bandits, ainsi que le premier gentilhomme, qui l’avait été aussi du temps de M. de Froulay. Dans sa lettre au marquis d’Argenson, du 18 septembre 1745, voici ce que dit le comte