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ET DE JEAN-JACQUES ROUSSEAU

qu’il devoit à un marchand qui ne luy avoit fourni ce qu’il avoit pris que sous ma caution, que j’allois commencer par le payer sur ce que je luy devois. Il me dit qu’il estoit bon pour payer ses dettes, quand je luy aurois payé ce que je lui devois suivant ses prétentions. Je luy dis de sortir de ma maison sur-le-champ, parce que je ne voulois pas me porter personnellement à de certaines extrémités, que je luy enverrois son compte, tel que je lui faisois, l’après-midy, avec le marchand que je voulois qu’on payast sur-le-champ, sachant que c’était un escroc (Rousseau) qui devoit à tout le monde[1]. »

Ainsi de l’aveu du comte de Montaigu, il y aurait eu évidemment des paroles violentes. La menace du passage par la fenêtre est authentique, mais seulement dans un dernier entretien, après que l’ambassadeur eut été poussé à bout.

  1. Il a paru suffisant de reproduire les fragments qui précèdent ; on lira le reste dans l’article de M. Faugère, à l’endroit cité.