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LE PAUVRE PETIT PERDU

qui avait l’air de parler tout seul et que Mlle Aimée déclarait on ne peut plus drôle.

Quand il rentra à Saint-Aubin, il apprit que la grande Adèle allait se marier et quitter la ferme. Il se mit à pleurer les larmes de ses yeux.

— Dédèle, dit-il, tu vas quitter ton Pépé, alors ?

— Non, mon Pépé, je ne vais pas loin, j’habiterai Fervacques. Tu viendras me voir quand tu voudras.

— Tous les jours, dit Pépé.

— Oui, tous les jours, dit Adèle en riant.

Le père et la mère Fougy firent de grands apprêts pour célébrer dignement le mariage de leur fille. Il y avait dans la cour des troupeaux d’oies et de dindons parmi lesquels on choisit les plus gros que l’on soumit à un engraissement rapide.