couplets de chanson tout prêts à mettre au jour, qui, je m’assure, remettront toutes choses dans l’équilibre. J’ai fait choix de quelques voix très-nettes, qui, sortant de la cavité de certaines poitrines très-fortes, émouvront merveilleusement le peuple. Ils sont sur un air qui a fait, jusqu’à présent, un effet tout particulier.
« Si cela ne suffit pas, nous ferons paraître une estampe qui fera voir Mazarin pendu.
« Par bonheur pour nous, il ne parle pas bien français ; et il l’écorche tellement, qu’il n’est pas possible que ses affaires ne déclinent. Nous ne manquons pas de faire bien remarquer au peuple le ton ridicule dont il prononce. [1] Nous relevâmes, il y a quelques jours, une faute de grammaire si grossière, qu’on en fit des farces par tous les carrefours.
« J’espère qu’avant qu’il soit huit jours, le peuple fera, du nom de Mazarin, un mot générique, pour exprimer toutes les bêtes de somme, et celles qui servent à tirer.
« Depuis notre défaite [2], notre musique l’a si furieusement