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TABLE DES MATIÈRES.

R

Régille (lac). Victoire remportée sur les Latins, par les Romains, près de ce lac : fruits qu’ils tirèrent de cette victoire, 173.

RÉGULUS. Battu par les Carthaginois dans la première guerre punique. 144.

Religion chrétienne. Ce qui lui donna la facilité de s’établir dans l’empire romain, 251.

Reliques (culte des). Poussé à un excès ridicule dans l’empire grec. 307. Effets de ce culte superstitieux, ibid.

République. Quel doit être son plan de gouvernement, 189. N’est pas vraiment libre, si l’on n’y voit pas arriver des divisions, 191. N’y rendre aucun citoyen trop puissant, 202.

République romaine. Son entière oppression, 207. Consternation des premiers hommes de la république, 208. Sans liberté, même après la mort du tyran, 212.

Républiques modernes d’Italie. Vices de leur gouvernement, 187.

Rois de Rome. Leur expulsion, 119.

Rois. Ce qui les rendit tous sujets de Rome, 177.

Romains. Religieux observateurs du serment, 120-195. Leur habileté dans l’art militaire : comment ils l’acquirent, 121. Les anciens Romains regardaient l’art militaire comme l’art unique, 126. Soldats romains, d’une force plus qu’humaine, ibid. Comment on les formait, 127. Pourquoi on les saignait quand ils avaient fait quelques fautes, 129. Plus sains et moins maladifs que les nôtres, ibid. Se rendent propres les avantages de toutes les nations, 131. Leur application continuelle à la science de la guerre, 132. Comparaison des anciens Romains avec les peuples d’à présent, 133. Parallèle des anciens Romains avec les Gaulois, 137. N’allaient point chercher de soldats chez leurs voisins, 138. Leur conduite à l’égard de leurs ennemis et de leurs alliés, 152 et suiv. Ne faisaient jamais la paix de bonne foi, 163. Établirent, comme une loi, qu’aucun roi d’Asie n’entrât en Europe, 166. Leurs maximes de politique constamment gardées dans tous les temps, 167. Une de leurs principales était de diviser les puissances alliées, 168. Empire qu’ils exerçaient même sur les rois, 169. Ne faisaient point de guerres éloignées, sans y être secondés par un allié voisin de l’ennemi, ibid. Interprétaient les traités avec subtilité pour les tourner à leur avantage, ibid. Ne se croyaient point liés par les traités que la nécessité avait forcé leurs généraux de souscrire, 170. Inséraient dans leurs traités avec les vaincus des conditions impraticables pour se ménager les occasions de recommencer la guerre, ibid. S’érigeaient en juges des rois mêmes, 171. Dépouillaient les vaincus de tout, ibid. Comment ils faisaient arriver à Rome l’or et l’argent de tout l’univers, ibid. Respect qu’ils imprimaient à toute la terre. 172. Ne s’appropriaient pas d’abord les pays qu’ils avaient soumis, 173. Devenus moins fidèles a leurs serments, 195. L’amour de la patrie était, chez eux, une sorte de sentiment religieux, 196. Conservent leur valeur au sein même de la