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LE TEMPLE DE GNIDE.


Thémire et moi, guidés du même zèle,
Nous entrerons dans le temple, et jamais
On n’y verra de couple aussi fidèle ;
Et nous irons visiter le palais,
Et je croirai que Thémire est chez elle ;
Et je veux joindre aux roses de son sein
Quelques bouquets cueillis au champ voisin ;
Et si je puis l’égarer au bocage,
Dont les détours trompent l’œil incertain.....
Mais, paix ! l’Amour, maître de mon destin,
Me punirait d’en dire davantage.


FIN DU PREMIER CHANT.