bornés à punir leurs crimes, sans
chercher a établir chez elles la
pureté des mœurs, ibid. Ces vices
sont même quelquefois utiles à
l’état, XIX, 5. L’envie de leur
plaire établit les modes, et augmente
sans cesse les branches du
commerce, XIX, 8. Leur fécondité
plus ou moins grande doit être la
mesure du luxe dans un état monarchique.
Exemple tiré de la
Chine, VII, 6. Loi bizarre de l'île
de Formose, pour prévenir leur
trop grande fécondité, XXIII, 16.
Leurs vices les rendent fatales au
gouvernement républicain, VII, 8.
Leur pluralité, autorisée par le
mahométisme, tenant le prince
toujours séparé de ses sujets, lui
fait oublier qu’il est homme, et
qu’il ne peut pas tout. C’est le
contraire dans les états chrétiens,
XXIV, 3. Lois et règles, faites ou
à faire, concernant les femmes.
Pour qu’elles n’influent pas sur
les mœurs, il faut les tenir séparées
des hommes. Exemple tiré de
la Chine, XIX, 13. Ne doivent
point participer aux cérémonies
religieuses qui sont contraires à
la pudeur. Moyens de concilier
ces cérémonies avec la pudeur,
XXIV, 15. Les lois ne doivent jamais
leur ôter la défense de la
pudeur naturelle. Exemples tirés
de la loi de Henri VIII, qui condamne
toute fille que le roi veut
épouser, si, ayant eu un mauvais
commerce, elle ne le lui déclare
pas ; et de celle de Henri II,
qui condamne à mort toute fille
qui ne déclare pas sa grossesse
au magistrat, XXVI, 3. C’est
un bon moyen pour les contenir,
que de rendre publique l’accusation
d’adultère, V, 7. Leur esclavage
suit naturellement le despotisme
du prince, XIX, 15. Leur
liberté seroit funeste dans ces
états, XVI, 9, XIX, 12. On ne
pourroit pas les tenir en servitude
dans une république, XVI, 9. C’est
un bon moyen pour les réduire,
que de les attaquer par la vanité,
XXIII, 21. On doit, dans une république,
faire en sorte qu’elles
ne puissent se prévaloir, pour le
luxe, ni de leurs richesses, ni de
l’espérance de leurs richesses :
c’est le contraire dans une monarchie,
XXVII, 1. On chercha, à
Rome, à réprimer leur luxe, auquel
les premières lois avoient
laissé une porte ouverte : on défendit
de les instituer héritières,
ibid. Cas ou la loi chez les premiers
Romains, les appelloit à la
succession : cas où elle les en
excluoit, ibid. La loi peut, sans
blesser la nature, les exclure de
toute succession, ibid. Pourquoi,
et dans quel cas la loi Papienne,
contre la disposition de la loi
Voconienne, les rendit capables d’être
légataires, tant de leurs maris, que
des étrangers, ibid. Comment les
lois romaines ont mis on frein
aux libéralités que la séduction
des femmes pourroit arracher des
maris, XIX, 25. Limitation de
ces lois, en faveur de la propagation,
XXIII, 21. Leurs droits successifs
chez les Germains et chez
les Saliens, XVIII, 22. Sont assez
portées au mariage, sans qu’il Caille
les y exciter par l’appât des gains
nuptiaux, VII, 15. Causes de cette
propension au mariage, XXIII, 10.
Quels doivent être leurs dots et
leurs gains nuptiaux dans les différents
gouvernements, VII, 15.
Étoient fort sages dans la Grèce. Cir-
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TABLE ANALYTIQUE