Aller au contenu

Page:Montesquieu - Œuvres complètes, éd. Laboulaye, t6.djvu/410

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
394
TABLE ANALYTIQUE


bornés à punir leurs crimes, sans chercher a établir chez elles la pureté des mœurs, ibid. Ces vices sont même quelquefois utiles à l’état, XIX, 5. L’envie de leur plaire établit les modes, et augmente sans cesse les branches du commerce, XIX, 8. Leur fécondité plus ou moins grande doit être la mesure du luxe dans un état monarchique. Exemple tiré de la Chine, VII, 6. Loi bizarre de l'île de Formose, pour prévenir leur trop grande fécondité, XXIII, 16. Leurs vices les rendent fatales au gouvernement républicain, VII, 8. Leur pluralité, autorisée par le mahométisme, tenant le prince toujours séparé de ses sujets, lui fait oublier qu’il est homme, et qu’il ne peut pas tout. C’est le contraire dans les états chrétiens, XXIV, 3. Lois et règles, faites ou à faire, concernant les femmes. Pour qu’elles n’influent pas sur les mœurs, il faut les tenir séparées des hommes. Exemple tiré de la Chine, XIX, 13. Ne doivent point participer aux cérémonies religieuses qui sont contraires à la pudeur. Moyens de concilier ces cérémonies avec la pudeur, XXIV, 15. Les lois ne doivent jamais leur ôter la défense de la pudeur naturelle. Exemples tirés de la loi de Henri VIII, qui condamne toute fille que le roi veut épouser, si, ayant eu un mauvais commerce, elle ne le lui déclare pas ; et de celle de Henri II, qui condamne à mort toute fille qui ne déclare pas sa grossesse au magistrat, XXVI, 3. C’est un bon moyen pour les contenir, que de rendre publique l’accusation d’adultère, V, 7. Leur esclavage suit naturellement le despotisme du prince, XIX, 15. Leur liberté seroit funeste dans ces états, XVI, 9, XIX, 12. On ne pourroit pas les tenir en servitude dans une république, XVI, 9. C’est un bon moyen pour les réduire, que de les attaquer par la vanité, XXIII, 21. On doit, dans une république, faire en sorte qu’elles ne puissent se prévaloir, pour le luxe, ni de leurs richesses, ni de l’espérance de leurs richesses : c’est le contraire dans une monarchie, XXVII, 1. On chercha, à Rome, à réprimer leur luxe, auquel les premières lois avoient laissé une porte ouverte : on défendit de les instituer héritières, ibid. Cas ou la loi chez les premiers Romains, les appelloit à la succession : cas où elle les en excluoit, ibid. La loi peut, sans blesser la nature, les exclure de toute succession, ibid. Pourquoi, et dans quel cas la loi Papienne, contre la disposition de la loi Voconienne, les rendit capables d’être légataires, tant de leurs maris, que des étrangers, ibid. Comment les lois romaines ont mis on frein aux libéralités que la séduction des femmes pourroit arracher des maris, XIX, 25. Limitation de ces lois, en faveur de la propagation, XXIII, 21. Leurs droits successifs chez les Germains et chez les Saliens, XVIII, 22. Sont assez portées au mariage, sans qu’il Caille les y exciter par l’appât des gains nuptiaux, VII, 15. Causes de cette propension au mariage, XXIII, 10. Quels doivent être leurs dots et leurs gains nuptiaux dans les différents gouvernements, VII, 15. Étoient fort sages dans la Grèce. Cir-