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ET ALPHABÉTIQUE.


qu’on la regarde comme le titre de création des baillis ; elle porte seulement qu’ils seront pris parmi les laïques, XXVIII, 43.

Ordonnance de 1670. Faute que l’auteur attribue à ceux qui l'on rédigée, XXIX, 16.

Ordonnances. Les barons, du temps de saint Louis, n’étoient soumis qu’à celles qui s’étoient faites de concert avec eux, XXVIII, 29.

Ordres. Ceux du despote ne peuvent être ni contredits ni éludés, III, 10.

Orgueil. Est la source ordinaire de notre politesse, IV, 2. Source de celui des courtisans ; ses différents degrés, ibid. Est pernicieux dans une nation, XIX, 9. Est toujours accompagné de la gravité et de la paresse, ibid. Peut être utile, quand il est joint à d’autres qualités morales : les Romains en sont une preuve, ibid.

Orient. Il semble que les eunuques y sont un mal nécessaire, XV, 19. Une des raisons qui a fait que le gouvernement populaire y a toujours été difficile à établir, est que le climat demande que les hommes y aient un empire absolu sur les femmes, XVI, 9. Principe de la morale orientale, XVI, 10. Les femmes n’y ont pas le gouvernement intérieur de la maison ; ce sont les eunuques, XVI, 14. Il n’y est point question d’enfants adultérins, XXIII, 5.

Orientaux. Absurdité d’un de leurs supplices, XII, 14. Raisons physiques de l’immutabilité de leur religion, de leurs mœurs, de leurs manières et de leurs lois, XIV, 4. Tous, excepté les mahométans, croient que toutes les religions sont indifférentes en elles-mêmes, XXV, 15.

Orléans. Le combat judiciaire y étoit en usage dans toutes les demandes pour dettes, XXVIII, 19.

Orphelins. Comment un état bien policé pourvoit à leur subsistance, XXIII, 29.

Ostracisme. Prouve la douceur du gouvernement populaire qui l'employoit, XXVI, 17. Pourquoi nous le regardons comme une peine, tandis qu’il couvroit d’une nouvelle gloire celui qui y étoit condamné, ibid. On cessa de l’employer dès qu’on en eut abusé contre un homme sans mérite, ibid. Fit mille maux à Syracuse, et fut une chose admirable à Athènes, XXIX, 17.

Ostrogoths. Les femmes, chez eux, succédoient à la couronne, et pouvoient régner par elles-mêmes, XVIII, 22. Théodoric abolit, chez eux, l’usage du combat judiciaire, XXVIII, 18. L’auteur promet un ouvrage particulier sur leur monarchie, XXX, 12.

Othons. Autorisèrent le combat judiciaire, d’abord dans les affaires criminelles, ensuite dans les affaires civiles, XXVIII, 18.

Ouvriers. On doit chercher à en augmenter, non pas à en diminuer le nombre, XXIII, 15. Laissent plus de bien à leurs enfants que ceux qui ne vivent que du produit de leurs terres, XXIII, 29.

Oxus. Pourquoi ce fleuve ne se jette plus dans la mer Caspienne, XXI, 6.


P


Paganisme. Pourquoi il y avoit, et il y pouvoit y avoir, dans cette