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ET ALPHABÉTIQUE.

PLAUTIUS. Son crime, qu’il ne faut pas confondre avec celui de Papirius, affermit la liberté de Rome, XII, 21.

Plébéiens. Pourquoi on eut tant de peine, à Rome, à les élever aux grandes charges ; pourquoi ils ne le furent jamais à Athènes, quoiqu’ils eussent droit d’y prétendre dans l'une et dans l’autre ville, II, 2. Comment ils devinrent plus puissants que les patriciens, XI, 16. A quoi ils bornèrent leur puissance à Rome, XI, 17. Leur pouvoir et leurs fonctions, à Rome, sons les rois et pendant la république, ibid. Leurs usurpations sur l’autorité du sénat, XI, 18. Voyez Peuple de Rome.

Plébiscites. Ce que c’étoit : leur origine, et dans quelles assemblées ils se faisoient, XI, 16.

PLUTARQUE. Dit que la loi est la reine de tous les mortels et immortels, 1, 1. Regardoit la musique comme une chose essentielle dans un état. IV, 8. Trait horrible qu’il rapporte des Thébains, ibid. Le nouvelliste ecclésiastique accuse l’auteur d’avoir cité Plutarque, et il est vrai qu’il a cité Plutarque, D. 1. 1. Seconde objection.

Poètes. Les décemvirs avoient prononcé, à Rome, la peine de mort contre eux, VI, 15. Caractère de ceux d’Angleterre, XIX, 27.

Poids. Est-il nécessaire de les rendre uniformes par tout le royaume ? XXIX, 18.

Point d’honneur. Gouvernoit tout, au commencement de la troisième race, XXVIII, 10. Son origine, XXVIII, 20. Comment s’en sont formés les différents articles, ibid.

Poisson. S’il est vrai, comme on le prétend, que ses parties huileuses favorisent la génération, la règle VI. de certains ordres monastiques est ridicule, XXIII, 13.

Police. Ce que les Grecs nommoient ainsi, XI, 11. Quels sont les crimes contre la police ; quelles en sont les peines, XII, 4. Ses règlements sont d’un autre ordre que les autres lois civiles, XXVI, 24. Dans l’exercice de la police, c’est le magistrat, plutôt que la loi, qui punit : il n’y faut guère de formalités, point de grandes punitions, point de grands exemples ; des règlements, plutôt que des lois : pourquoi, ibid.

Politesse. Ce que c’est en elle-même : quelle est la source de celle qui est en usage dans une monarchie, IV, 2. Flatte autant ceux qui sont polis que ceux envers qui ils le sont, ibid. Est essentielle dans une monarchie ; d’où elle tire sa source, ibid. XIX, 9. Est utile en France : quelle y en est la source XIX, 6. Ce que c’est : en quoi elle diffère de la civilité, XIX, 16. Il y en a peu en Angleterre : elle n’est entrée à Rome que quand la liberté en est sortie, XIX, 28. C’est celle des mœurs, plus que celle des manières, qui doit nous distinguer des peuples barbares, ibid. Naît du pouvoir absolu, ibid.

Politique. Emploie, dans les monarchies, le moins de vertu qu’il est possible, III, 5. Ce que c’est : le caractère des Anglois les empêche d’en avoir, XIX, 27. Est autorisée par la religion chrétienne, XXIV, 1.

Politiques. Ceux de l’ancienne Grèce avoient des vues bien plus saines que les modernes sur le principe de la démocratie, III, 3. Sources des faux raisonnements qu’ils ont laits sur le droit de la guerre, X, 3.