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TABLE ANALYTIQUE


qu’ils faisoient sur le peuple, XI, 15.

SPINOSA. Son système est contradictoire avec la religion naturelle, D. Première partie ; 10e objection.

Spinosisme. Quoiqu’il soit incompatible avec le déisme, le nouvelliste ecclésiastique le cumule sans cesse sur la tète de M. de Montesquieu : preuves qu’il n’est ni spinosiste, ni déiste, D. Première partie.

Spiritualité. Nous ne sommes guères portés aux idées spirituelles, et cependant nous sommes fort attachés aux religions qui nous font adorer un être spirituel, XXV, 2.

Stérilité des terres. Rend les hommes meilleurs, XVIII, 4.

Stoïciens. Leur morale étoit, après celle des chrétiens, la plus propre à rendre le genre humain heureux : leurs principales maximes, XXIV, 10. Nioient l’immortalité de l’âme. De ce faux principe, ils tiroient des conséquences admirables pour la société, XXIV, 19. L’auteur a loué leur morale ; mais il a combattu leur fatalité, D. Première partie, Première objection. Le nouvelliste les prend pour des sectateurs de la religion naturelle, tandis qu’ils étoient athées, D. Première partie, 10° objection.

STRABON. Son opinion sur la puissance de la musique sur les mœurs IV, 8.

Subordination des citoyens aux magistrats. Donne de la force aux lois. — des enfants à leur père. Utile aux mœurs. — des jeunes gens aux vieillards. Maintient les mœurs, V, 7.

Subsides. Ne doivent point, dans une aristocratie, mettre de différence dans la condition des citoyens, V, 8.

Substitutions. Pernicieuses dans une aristocratie, V, 8. Sont utiles dans une monarchie, pourvu qu’elles ne soient permises qu’aux nobles, V, 9. Gênent le commerce, ibid. Quand on fut obligé de prendre, à Rome, des précautions pour préserver la vie du pupille des embûches du substitué, XIX, 24. Pourquoi étoient permises dans l’ancien droit romain, et non pas les fidéicommis, XXVII, 1. Quel étoit le motif qui les avoit introduites à Rome, XXIX, 8.

Substitution populaire. Ce que c’est, XIX, 24.

Substitution vulgaire. Ce que c’est, XIX, 24. En quel cas avoit lieu XXIX, 8.

Subtilité. Est un défaut qu’il faut éviter dans la composition des lois, XXIX, 10.

Successions. Un père peut, dans une monarchie, donner la plus grande partie de la sienne à un seul de ses enfants, V, 9. Comment sont réglées en Turquie, V, 14. — à Bantam, ibid. — à Pégu, ibid. Appartiennent au dernier des mâles chez les Tartares, dans quelques petits districts de l’Angleterre, et dans le duché de Rohan, en Bretagne : raison de cette loi, XVIII, 21. Quand l’usage d’y rappeler la fille et les enfants de la fille s’introduisit parmi les Francs : motifs de ces rappels, XVIII, 22. Ordre bizarre établi par la loi salique sur l’ordre des successions : raisons et source de cette bizarrerie, ibid. Leur ordre dépend des principes du droit politique ou civil, et non pas des principes du droit naturel, XXVI, 6. Est-ce avec raison