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LETTRES FAMILIÈRES.

n’en vaut guère la peine. Je commence à perdre la force de travailler ; par bonheur, je n’en perds pas le goût. Je dînai hier chez M, Turner ; nous parlons toujours de vous quand nous sommes ensemble.

Adieu, Monsieur, je vous honore plus que personne dans le monde, et suis, avec les sentiments les plus tendres et les plus respectueux, votre très-humble et très-obéissant serviteur.


Montesquieu.


À Paris, ce 19 d’août 1738.


Quand vous verrez Mylords ducs de Richmond et de Montague, M. Mitchell, et nos autres amis, faites-moi le plaisir de leur faire bien des compliments respectueux de ma part.

_______


LETTRE XXII[1].


À ***.


Voici, monsieur, une recrue de trois procureurs que je vous prie de vouloir bien recevoir. Je vous désire une bonne santé et suis avec toute la considération possible, monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur.


Montesquieu.


Au château de La Brède, ce 11 janvier 1739.


J’ai, monsieur, par les lettres que j’ai accordées aux sieurs Labadie et Boireau, révoqué les sieurs Giraudeau[2]

  1. Extrait de la Galerie française, 1823, in-4o. t. III, p. 140.
  2. Giraudeau était notaire à La Brède. Sup. Lettre VII note 1.