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Page:Montesquieu - Correspondance, t. 1, éd. Gébelin, 1914.djvu/372

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CORRESPONDANCE

262. — MONTESQUIEU A X***’.

P. Bonnefon. Revue d’histoire littéraire, 1910, p. 307.

[Paris, 6 juin 1737.]

Montesquieu recommande à une personne inconnue M. Faret, inventeur d’une machine qui paraît bonne à un ignorant comme lui.

263. — MONTESQUIEU A MAIRAN.

Actes de V Académie… de Bordeaux, 1877-78, p. 22. — Laboulay. VII, p. 238, d’après l’original qui se trouvait dans la collection Feuillet de Gonches.

A Paris, ce 27 juin 1737.

J’ai, Monsieur, une suite de microscopes et je voudrais savoir de combien ils grossissent relativement les uns aux autres. Je ne sais d’autre façon que de considérer un corps long comme un bout d’aiguille, de voir combien il paraît au microscope le moins lin plus long qu’à la vue ordinaire. S’il paraît une autre fois plus long, je dis 2x2 font 4 ; 2x4 font 8 ; je dis donc : ce microscope grossit huit fois. Je vois ensuite l’aiguille à la seconde lentille, qui allonge trois fois plus que la première : je dis 3 fois 8 font 24 ; 3 X 24 font 72 ; et je dis que cette seconde grossit soixante-douze fois plus qu’à la vue simple. Ainsi de suite. Tout cela n’est que par estime. Y a-t-il une manière plus exacte de donner combien chaque microscope agrandit les objets, soit I. Peut-être Mairan ; cf. la lettre suivante, p. 33 1, note 2.