LETTRE CLIII.
e te mets le fer à la main. Je te confie ce que j’ai à présent dans le monde de plus cher, qui est ma vengeance. Entre dans ce nouvel emploi : mais n’y porte ni cœur ni pitié. J’écris à mes femmes de t’obéir aveuglément : dans la confusion de tant de crimes, elles tomberont devant tes regards. Il faut que je te doive mon bonheur et mon repos : rends-moi mon sérail comme je l’ai laissé. Mais commence par l’expier ; extermine les coupables, et fais trembler ceux qui se proposaient de le devenir. Que ne peux-tu pas espérer de ton maître pour des services si signalés ? Il ne tiendra qu’à toi de te mettre au-dessus de ta condition même, et de toutes les récompenses que tu as jamais désirées.
LETTRE CLIV.
uisse cette lettre être comme la foudre qui tombe au milieu des éclairs et des tempêtes !