Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t1, 1899.djvu/168

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leur autorité, bornée: les princes tributaires demandant à être ménagés ; l’Empire, moins étendu1. Il faut bien que sa grandeur Tait affoibli : car ce n’est que depuis qu’il est de cette étendue qu’il a été 5 subjugué deux fois par les Tartares, qui y ont fondé la vingtième et la vingt-deuxième dynastie. Auparavant, les Tartares, dans les discordes affreuses des guères civiles, y avoient fait quelques incursions ou invasions, et jamais d’établissements.

10 269* (1757. III, f° 65 v°). — Les empereurs de la Chine abrègent leurs jours2.

270* (1849. III, f° 106). — Cette espèce de dépendance qu’établit la maison carlienne fut autrefois établie à la Chine, et l’on ne voit pas que cette i 5 sorte de gouvernement ait eu de mauvais effets. Cela faisoit un corps de monarchie, au lieu d’un état despotique. C’est aussi l’Allemagne.

271* (1774. III, f° 69 v°). — Meng-Tsée ou de Mencius, 4e Livre du IId Ordre (dans le père Du Halde,

20 tome II), rapporte comment on punissoit autrefois les princes feudataires. Pour la première faute, on les abaissoit d’un degré ; pour la seconde, on retranchoit de leurs revenus ou de leur territoire ; pour la troisième, on envoyoit une armée pour les déposer ;

î5 souvent même, on chargeoit de cette déposition les roix voisins.

1. II0 volume Politica, page 133.

2. Voyez mon 20 volume Geographica, page 174.