Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t1, 1899.djvu/508

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


A l’égard des animaux, la circulation de la mère à l’enfant se fait bien naturellement dans un corps comme celui de la mère, où toutes les liqueurs sont en mouvement: tout ce qui s’y trouve en est pénétré.

5 691 (9o. I, p. 84). — Je n’oserois pas dire que les chênes d’autrefois ne fussent plus grands que ceux d’à-présent, et les autres plantes de même. La terre s’use à force d’être cultivée. Nous le voyons dans nos Iles Antilles, où la terre est déjà lasse de pro

io duire. Peut-être même que la terre d’Asie n’est plus fertile que celle d’Europe, que parce qu’elle n’a pas été lassée par la culture continuelle. Il se fait sur tout des changements dans le Monde, lesquels nous ne sentons pas, parce que nous ne touchons pas les

ô deux extrémités.

692 (1174. II, f» 82). — Toutes les origines dans l’époque de la Création, tous ces petits animaux vus dans le microscope, dont le nombre n’étonne pas 20 moins que la petitesse, formés du même jour que les lamies et les baleines: « Creavit Deus cete grandia et omnem animam viventem atque motabilem. »

693* (2o14. m, f° 3i3). — Journal des Sçavants, 1685, page 26o. — On y rapporte, après (sic) le 25 Journal d’Angleterre, une chose qu’on a si souvent traitée de fable, touchant les habitants de Keilan, dans l’île Formose, à qui la Nature a (dit-on) donné une queue sur le dos, comme à des animaux.

On y parle aussi de quelques singes qui seroient