Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t2, 1901.djvu/272

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D’où je conclus qu’on leur donna d’abord la partie de la Bretagne la plus ruinée. Il paroît même par le père Lobineau, livre IIIe, qu’il y avoit en même temps des comtes de Rennes, qui étoient restés, et

5 il se pourroit de même, selon le sentiment du père Lobineau, qu’on n’auroit donné d’abord à Rollon qu’une partie de la Normandie, comme le diocèse de Rouen et les terres voisines, et que le Cotentin avoit déjà été donné aux Bretons. La partie orientale de la

1° Normandie, étant plus près de l’embouchure de la Seine, me paroît avoir dû être ravagée par préférence.

1597 (627.I, f° 452 v°).— Les seigneurs françois n’usurpèrent point l’autorité royale : ils ne pouvoient usurper des roix ce que les roix n’avoient pas. Ils ne

15 firent que continuer dans leurs familles de certaines charges, comme il arriveroit en Pologne si les palatinats devenoient héréditaires : le Roi ne perdroit d’autre droit que celui de nommer le palatin. Pour les fiefs, ils étoient à eux sous les conditions que les

3o loix y mettoient, c’est-à-dire tandis qu’on pouvoit faire le service.

1598 (226.I, p. 246). — Notre duché de Guyenne a fait faire deux actions d’une grande probité 1 : Louis-le-Jeune et Saint-Louis la (sic) rendirent,

25 l’un, à Aliénor, l’autre, aux Anglois.

1599(1974. III, f° 279).— A la bataille de Bouvines,