Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t2, 1901.djvu/287

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suive si fort les préjugés, les impressions et la futilité des discours de ce même peuple, surtout de celui de la Cour. Ce sont de pareils discours qui ont fait entreprendre les deux guerres de 1733 et 1741.

1652* (152o. II, f° 23o v°). — Projet de 1741. — Je 5 pourrois faire voir de même que les choses qui ont perdu notre royaume sont venues de gens qui avoient trop d’esprit pour en avoir assez, qui voyoient loin, et qui ne voyoient pas de loin, et qui ne sentoient pas que les grandes choses ne diffèrent des petites Io que par l’objet et se ressemblent dans la manière de faire.

1653 (1582. II, f° 455). — Nous avons vu, dans cette guerre de 1741, que les François, mauvais guerriers les trois premières années, deviennent admirables la" quatrième. Ils apprennent ce métier et l’oublient. C’est Paris et les petites villes qui le fait (sic) oublier ; mais, quand ils ont vu les camps, ils apprennent.

Les Italiens, mauvais guerriers, parce qu’ils habitent tous les villes. *°

1654(1447. II, f° 212).—Je disois du projet de M. de Belle-Isle : « C’est un projet de plomb : on le relève sans cesse, et il retombe toujours. »

Je disois qu’il étoit comme les singes, qui montent toujours jusques au haut de l’arbre, jusques à ce i5 qu’arrivés au bout ils montrent le c... »

1655(1452. II, f° 213).—J’entends tous les jours