Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t2, 1901.djvu/360

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1879(352.I, p. 344). — Si les Pays-Bas valent un dans les mains de l’Empereur, ils vaudroient cent dans celles de la France.

1880 (859.I, p. 544).— États de Languedoc, tran5 quilles : les évêques, qui n’ont aucun intérêt dans la chose et ont besoin d’avoir des abbayes, et quelques barons, tous livrés à la Cour.

États de Bretagne, tumultueux, mais utiles à la province.

1o XIII. POLITIQUE ANGLOISE.

1881* (2082. III, f° 344). — L’Angleterre ne peut guère se dispenser de songer aux affaires de terre. La reine Élisabeth s’en occupa. On sait les secours qu’elle envoya aux Hollandois, aux François, et ses

15 influences dans les diverses parties de l’Europe. Jacques Ier, par incapacité, Charles Ier, par impuissance, Charles II4, par mollesse, Jacques IId, par bigoterie, ne s’en occupèrent pas. Ces quatre règnes ne furent pas glorieux, et l’Angleterre y perdit toute

2o l’influence qu’elle avoit eue sous Élisabeth. Pour faire le commerce de la mer, il ne suffit pas d’aller chercher des marchandises ; il faut encore que la terre et les fleuves soyent ouverts pour les porter.

1882*(155. I, p. 133). — ’Nos réfugiés sont tous

23 wichs (sic), et, si le trône d’Angleterre est jamais

renversé, il le sera par ces gens-là, comme il le fut