Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t2, 1901.djvu/43

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


839 (823. I, p. 531). — Un homme sans esprit et sans discernement, qui ne trouve le moyen de soutenir sa vie que par les injures qu’il vend à ses libraires ; dont on ne lit les misérables ouvrages que pour savoir par quel trait de malice il atta- 5 quera quelque réputation ; flétri sans cesse par cette justice qui ne punit que les criminels les plus vils ; un homme que l’on ne fait pas taire, parce qu’on a peur d’avilir la main qui feroit(?) cet effet ; un homme, enfin, dont la connoissance est partout 1o désavouée, et qui fait rougir quand on a parlé de lui.

840(1293. II, f° 136 v°). — Nous avons vu des gens de lettres s’attaquer par des libelles si horribles qu’il n’y a pas, dans la nature, de si grands talents qui puissent sauver un homme de l’humiliation de 15 les avoir faits.

841 (213o. III, f° 35o v°). — A la fin, le public rend justice. En voici la raison : le suffrage des gens sages est constant ; mais ceux (sic) des fous sont divers, et varient sans cesse, et se détruisent 2o les uns les autres.

842 (779.I, p. 5o8). — L’établissement des monarchies produit la politesse ; mais les ouvrages d’esprit ne paroissent que dans le commencement des monarchies : la corruption générale affectant encore 25 cette partie-là.

843 (663. I, p. 462). — Commentateurs. — Quelques-uns