et on ne pratique point la Morale. C’est qu’il est difficile de pratiquer la Morale et très aisé de disputer sur le Dogme.
2113(Sp., f° 472 v°). — Sur la Religion.— Quand je crois ce que je pense, je cours risque de me trom- ? per. Mais, quand je crois ce qu’on me dit, j’ai deux craintes : l’une, que celui qui me parle se trompe ; l’autre, qu’il ne veuille me tromper.
2114(956. II, f° 2 2).— Nous n’avons pas la Religion] de la première main, mais peut-être de la 1o dixième.
2115* (981. II, f° 28). — Prophéties. — Si elles sont obscures, on dit qu’elles ne s’appliquent pas. Si elles sont claires, on dit qu’elles ont été faites après coup.
2116*(1o1o.ii, f°37). — Dans les points peuimpor- ’* tants de controverse, querelles où la Religion se fait la guerre à elle-même.
2117* (1454. II, f»213 v°). — Dieu est comme ce monarque qui a plusieurs nations sous son empire : elles viennent toutes lui porter le tribut, et chacune 2o lui parle sa langue. (Religions diverses.)
2118 (Sp., p. 322). — L’argument de M. Pascal : « Vous gagnez tout à croire et ne gagnez rien à ne pas croire », très bon contre les athées. Mais il n’établit pas une religion plutôt qu’une autre. 35