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Liv. XXXI. Chap. XXXIII.
CHAPITRE XXXIII.
Quelques conséquences de la perpétuité des fiefs.
Quelques conséquences de la perpétuité des fiefs.
Il suivit, de la perpétuité des fiefs, que le droit d’aînesse & de primogéniture s’établit parmi les François. On ne le connoissoit point dans la premiere race[1] ; la couronne se partageoit entre les freres, les alleus se divisoient de même ; & les fiefs, amovibles ou à vie, n’étant pas un objet de sucession, ne pouvoient pas être un objet de partage.
Dans la seconde race le titre d’empereur qu’avoit Louis le débonnaire, & dont il honora Lothaire, son fils aîné, lui fit imaginer de donner à ce prince une espece de primauté sur ses cadets.
Les deux rois[2] devoient aller trouver l’empereur chaque année, lui porter des présens, & en recevoir de lui