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de l’esprit des Lois.
étoit d’un pour cent par ans, & non d’un pour cent par mois. Vouloit-il consulter les savans ? il auroit trouvé la même chose dans Saumaise[1] :
- Testis mearum centimanus Gyas
- Sentetiarum.
- Hor. ode IV, liv. IV, V. 69.
Remontoit-il aux sources ? il auroit trouvé là-dessus des textes clairs dans les livres[2] de droit ; il n’auroit point brouillé toutes les idées ; il eût distingué les temps & les occasions où l’usure onciaire signifioit un pour cent par mois, d’avec les temps & les occasions où elle signifioit un pour cent par an ; & il n’auroit pas pris le douzieme de la centésime pour la centésime.
- ↑ De modo usurarum, Lugduni Batavorum, ex officinâ Elseviriorum, anno 1639, pag. 269, 270 & 271 ; & sut-tout ces mots : Une verius fit unciarium fœnus eorum, vel uncias usuras, ut eas quoque appellaras infrà ostendam, non unciam dare menstruam in centum, sed annuam.
- ↑ Argumentum legis XLVII, §. Præfectus legionis, ss. De administ. & periculo tutoris.