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DES MATIERES.

mes judiciaires, plutôt que celles du droit romain, III. 388, 389. Sont, à proprement parler, des rescrits des papes ; & les rescrits sont une mauvaise sorte de législation : pourquoi, III. 437, 438.

Défautes de droit. Ce que c’étoit, III. 349. Quand, comment & contre qui donnoit lieu au combat judiciaire, III. 353, 354. Voyez Appel de défaute de droit.

Défontaines. C’est chez lui qu’il faut chercher la jurisprudence du combat judiciaire, III. 328. Passage de cet auteur mal entendu jusqu’ici expliqué, III. 364. Pour quelles provinces il a travaillé, III. 384. Son excellent ouvrage est une des sources des coutumes de France, III. 403, 404.

Déisme. Quoiqu’il soit incompatible avec le spinosisme, le gazetier ecclésiastique ne laisse pas de les cumuler sans cesse sur la tête de l’auteur : preuves qu’il n’est ni déiste, ni athée, D. 222 & suiv.

Délateurs. Comment à Venise ils font parvenir leurs délations, I. 108. Ce qui donna naissance à Rome à ce genre d’hommes funestes, I. 165. Etablissement sage parmi nous à cet égard, I. 165, 166.

Délos. Son commerce : sources de ce commerce : époques de sa grandeur & de sa chute, II. 322 & suiv.

Délicatesse de goût. Source de celle des courtisans, I. 63.

Démétrius de Phalere. Dans le dénombrement qu’il fit des citoyens d’Athenes, en trouve autant dans cette ville esclave, qu’elle en avoit lorsqu’elle défendit la Grece contre les Perses, I. 42, 43.

Démenti. Origine de la maxime qui impose à celui qui en a reçu un, la nécessité de se battre, III. 321.

Démocratie. Quelles sont les lois qui dérivent de sa nature, I. 16 & suiv. Ce que c’est, ibid. Quelles en sont les lois fondamentales, I. 16 ; 18 ; 22 ; 24, 25. Quel est l’état du peuple dans ce gouvernement, I. 16. Le peuple y doit nommer ses magistrats & le sénat, I. 18. D’où dépend sa durée & sa prospérité, I. 20. Les suffrages ne doivent pas s’y donner comme dans l’aristocratie, I. 22. Les suffrages du peuple y doivent être publics ; ceux du