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TABLE

Les lois n’y sont rien, ou ne sont qu’une volonté capricieuse & transitoire du souverain : il y faut donc quelque chose de fixe ; & c’est la religion qui est quelque chose de fixe, III. 193. L’inquisition y est destructrice, comme le gouvernement, III. 211. Les malheurs qu’il cause, viennent de ce que tout y est incertain, III. 227.

Dettes. Toutes les demandes qui s’en faisoient à Orléans se vidoient par le combat judiciaire, III. 319. Il suffisoit, du temps de S. Louis, qu’une dette fût de douze deniers, pour que le demandeur & le défendeur pussent terminer leurs différens par le combat judiciaire, ibid. Voyez Débiteurs. Lois. Republiques. Rome. Solon.

Dettes de l’état. Sont payées par quatre classes de gens : quelle est celle qui doit être la moins ménagées, III. 49, 50.

Dettes publiques. Il est pernicieux pour un état d’être chargé de dettes envers les particuliers : inconvénient de ces dettes, III. 45, 46. Moyens de les payer, sans fouler ni l’état, ni les particuliers, III. 48 & suiv.

Deutéronome. Contient une loi qui ne peut pas être admise chez beaucoup de peuples, I. 408, 409.

Dictateurs. Quand ils étoient utiles : leur autorité : comment ils l’exerçoient : sur qui elle s’étendoit : quelle étoit sa durée, I. 28 ; 357. Comparés aux inquisiteurs d’état de Venise, I. 28.

Dictionnaire. On ne doit point chercher celui d’un auteur ailleurs que dans son livre même, D. 317.

Dieu. Ses rapports avec l’univers, I. 2. Motifs de sa conduite, ibid. Les lois humaines doivent le faire honorer, & jamais le venger, I. 385. Les raisons humaines sont toujours subordonnées à sa volonté, II. 98, 99. C’est être également impie que de croire qu’il n’existe pas, qu’il ne se mêle point des choses d’ici-bas, ou qu’il s’appaise par des sacrifices, III. 174, 175. Veut que nous méprisions les richesses : nous ne devons donc pas lui prouver que nous les estimons, en lui offrant nos trésors, III. 175. Ne peut pas avoir pour agréable les dons des impies, III. 176. Ne trouve d’obs-