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TABLE

grandeur relative, I. 272. Combien les lois criminelles y étoient imparfaites sous les premiers rois, I. 381. Combien il y faut de voix pour condamner un accusé, I. 383. On y leve mal les impôts sur les boissons, II. 10. On n’y connoît pas assez la bonté du gouvernement des pays d’états, II. 17. Il ne seroit pas avantageux à ce royaume que la noblesse y pût faire le commerce, II. 263 & suiv. A quoi elle doit la constance de sa grandeur, ibid. Quelle y est la fortune & la récompense des magistrats, ibid. C’est elle qui, avec l’Angleterre & la Hollande, fait tout le commerce de l’Europe, II. 353. Les filles ne peuvent pas y avoir tant de liberté sur les mariages qu’elles ont en Angleterre, III. 74. Nombre de ses habitans sous Charles IX, III. 114. Sa constitution actuelle n’est pas favorable à la population, ibid. Comment la religion du temps de nos peres y adoucissait les fureurs de la guerre, III. 147. Doit sa prospérité à l’exercice des droits d’amortissement & d’indemnité, III. 173. Par quelles lois fut gouvernée pendant la premiere race de ses rois, III. 275, 276. Etoit, dès le temps de l’édit de Pistes, distinguée en France coutumiere, & en pays de droit écrit, III. 280, 281. Les fiefs, devenus héréditaires, s’y multiplierent tellement, qu’elle fut gouvernée plutôt par la dépendance féodale, que par la dépendance politique, III. 288. Etoit autrefois distinguée en pays de l’obéissance-le-roi, & en pays hors l’obéissance-le-roi, III. 361, 362. Comment le droit romain y fut apporté : autorité qu’on lui donna, III. 393 & suiv. On y rendoit autrefois la justice de deux différentes manieres, III. 394, 395. Presque tout le petit peuple y étoit autrefois serf. L’affranchissement de ces serfs est une des sources de nos coutumes, III. 402, 403. On y admet la plupart des lois romaines sur les substitutions, quoique les substitutions eussent chez les Romains tout un autre motif que celui qui les a introduites en France, III. 414, 415. La peine contre les faux témoins y est capitale : elle ne l’est point en Angleterre. Motifs de ces deux lois, III. 419, 420. On y punit le receleur de la