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DES MATIERES.

mettent jamais : elle annonce un méchant caractere : est contraire au bon sens, à la religion ; capable de rétrécir l’esprit des lecteurs ; pleine d’un pédantisme qui va à détruire toutes les sciences, D. 303 & suiv.

Numa. Fit des lois d’épargne sur les sacrifices, III. 175. Ses lois, sur le partage des terres, furent rétablies pas Servius Tullius, III. 244, 245.

Numidie. Les freres du roi succédoient à la couronne, à l’exclusion de ses enfans, III. 202.


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Obéissance. Différence entre celle qui est due dans les états modérés, & celle qui est dure dans les états despotiques, I. 55 & suiv. L’honneur met des bornes à celle qui est due au souverain, dans une monarchie, I. 64.

Obligations. Celles que les matelots passent entr’eux, dans un navire, doivent-elles être regardées comme nulles ? III. 240, 241.

Offices. Les maires du palais contribuerent de tout leur pouvoir à les rendre inamovibles : pourquoi, IV. 130, 131. Quand les grands commencerent à devenir héréditaires, IV. 193 & suiv.

Officiers généraux. Pourquoi dans les états monarchiques, ils ne sont attachés à aucun corps de milice, I. 133. Pourquoi il n’y en a point en titre dans les états despotiques, ibid.

Offrandes. Raison physique de la maxime religieuse d’Athenes, qui disoit qu’une petite offrande honoroit plus les dieux que le sacrifice d’un bœuf, III. 157. Bornes qu’elles doivent avoir : on n’y doit rien admettre de tout ce qui approche du luxe, III. 174 & suiv.

Olim. Ce que c’est que les registres que l’on appelle ainsi, III. 338.

Oncles. Sont regardés aux Indes, comme les peres de leurs neveux : c’est ce qui fait que les mariages entre beau-frere & belle-sœur y sont permis, III. 223.