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DES MATIERES.

l’état ? III. 439. Dans quelles vues l’auteur a parlé de la vraie, & dans quelles vues il a parlé des fausses, D. 256 & suiv.

Religion catholique. Convient mieux à une monarchie que la protestante, III. 131, 132.

Religion chrétienne. Combien nous a rendus meilleurs, I. 277. Il est presqu’impossible qu’elle s’établisse jamais à la Chine, II. 208, 209. Peut s’allier très-difficilement avec le despotisme, facilement avec la monarchie & le gouvernement républicain, ibid. III. 127 & suiv. Separe l’Europe du reste de l’univers ; s’oppose à la réparation des pertes qu’elle fait du côté de la population, III. 115. A pour objet le bonheur éternel & temporel des hommes : elle veut donc qu’ils ayent les meilleures lois politiques & civiles, III. 124. Avantages qu’elle a sur toutes les autres religions, même par rapport à cette vie, III. 127. N’a pas seulement pour objet notre félicité future, mais elle fait notre bonheur dans ce monde : preuves par faits, III. 128 & suiv. Pourquoi n’a point de crimes inexpiables ; beau tableau de cette religion, III. 140.

L’esprit des Lois n’étant qu’un ouvrage de pure politique & de pure jurisprudence, l’auteur n’a pas eu pour objet de faire croire la religion chrétienne, mais il a cherché à la faire aimer, D. 221, 222. Preuves que M. de Montesquieu la croyoit & l’aimoit, D. 229 & suiv. Ne trouve d’obstacle nulle part où Dieu la veut établir, D. 275, 276. Voyez Christianisme.

Religion de l’île Formose. La singularité de ses dogmes prouve qu’il est dangereux qu’une religion condamne ce que le droit civil doit permettre, III. 143.

Religion des Indes. Prouve qu’une religion qui justifie par une chose d’accident, perd inutilement le plus grand ressort qui soit parmi les hommes, ibid.

Religion des Tartares de Gengis-kan. Ses dogmes singuliers prouvent qu’il est dangereux qu’une religion condamne ce que le droit civil doit permettre, III. 142, 143.

Religion juive a été autrefois chérie de Dieu ; elle doit