Page:Montesquieu Esprit des Lois 1777 Garnier 4.djvu/559

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
541
DES MATIERES.


Ripuaires. La majorité étoit fixée par leur loi, III. 176. Réunis avec les Saliens sous Clovis, conserverent leurs usages, III. 265. Quand & par qui leurs usages furent mis par écrit, ibid. Simplicité de leurs lois : causes de cette simplicité, III. 266, 267. Comment leurs lois cesserent d’être en usage chez les François, III. 287 & suiv. Leurs lois se contentoient de la preuve négative, III. 298. — & toutes les lois barbares, hors la loi salique, admettoient la preuve par le combat singulier, III. 299. Cas où ils admettoient l’épreuve par le fer, III. 308. Voyez Francs ripuaires.

Rites. Ce que c’est à la Chine, II. 205, 206.

Riz. Les pays qui en produisent sont beaucoup plus peuplés que d’autres, III. 80, 81.

Robe (Gens de). Quel rang tiennent en France : leur état ; leurs fonctions, II. 264, 265.

Rohan (Duché de). La succession des rotures y appartient au dernier des mâles : raisons de cette loi, I. 161, 162.

Rois. Ne doivent rien ordonner à leurs sujets qui soit contraire à l’honneur, I. 64. Leur personne doit être sacrée, même dans les états les plus libres, I. 325. Il vaut mieux qu’un roi soit pauvre, & son état riche, que de voir l’état pauvre, & le roi riche, II. 360. Leurs droits à la couronne ne doivent se régler par la loi civile d’aucun peuple, mais par la loi politique seulement, III. 227, 228.

Rois d’Angleterre. Sont presque toujours respectés au dehors, & inquiétés au dedans, II. 229. Pourquoi, ayant une autorité si bornée, ont tout l’appareil & l’extérieur d’une puissance si absolue, I. 230.

Rois de France. Sont la source de toute justice dans leur royaume, III. 347, 348. On ne pouvoit fausser les jugemens rendus en leur cour, ou rendus dans celle des seigneurs par des hommes de la cour royale, ibid. Ne pouvoient, dans le siecle de Saint Louis, faire des ordonnances générales pour tout le royaume, sans le consentement des barons, III. 360 & suiv. Germe de l’histoire de ceux de la premiere race, IV. 7, 8. L’usage où ils étoient autrefois de partager leur royaume entre leurs enfans,