Page:Montesquiou - Diptyque de Flandre, triptyque de France, 1921.djvu/21

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J’ai encore à solliciter l’indulgence pour la présentation de ces cinq morceaux : ces études sont vieilles, leur phraséologie, compliquée et pauvre, n*est plus guère de mon goût, encore moins leur ponctuation imprécise et sommaire ; mais j’en aime toujours les sujets, et surtout l’hommage qu’elles s’efforcent de rendre à des artistes élus, dont les trois derniers sont groupés en une fraternité de méconnaissance, puis de reconnaissance tardive, bien faite pour séduire, dans un temps où rien ne séduit plus, et encourager, à l'heure où l'encouragement n’est plus de saison, ceux qui croient, en art, au festin évangélique, où les premiers deviennent souvent les derniers, et où les derniers ne le sont pas pour toujours.

Robert de Montesquiou.