Tous ceux qui dans l’Eden-Versailles ont souri,
Lauriers-roses, pareils à des bouquets de bouches,
En vos ardents buissons vibrants comme des touches,
Font flamboyer sans fin leur souvenir fleuri.
Plus d’un cadavre intact sous le gazon pourri,
Dans le marbre effrité des funéraires couches,
Par vos fleurs où l’insecte au rouge met des mouches,
D’un long mémorial de tendresse est nourri.