Page:Montesquiou - Les Perles rouges, 1899.djvu/65

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XXVI


Le pétale de rose, aux murs d’Élagabale,
Arraché par l’issue affreuse des festins,
Royauté, pleut encore au cours de tes destins
Dont un doigt lumineux a tracé la Kabbale.

La pluie exquise étouffe un éclat de cymbale ;
Le convive se rit des accords plus lointains :
Son rire tourne en cris, vite, eux-mêmes éteints
Sous la chute sans fin du bouquet sans sépale.