L’antique bénitier de Saint-Louis-en-l’Isle
Éternise la faute, et lave le péché.
À l’ombre du pilastre et de l’oubli, caché,
Son deuil s’anéantit, et son pleur s’annihile.
L’eau sainte, dans sa conque, est morte comme une huile ;
Au-dessus, le regard à son crime attaché,
Et, le front sur le lac de ses larmes penché,
Depuis deux siècles pleure un Angelot de style.