et d’admiration pour le dévouement et la fidélité et je voudrais pouvoir trouver dans les débris de ma fortune des moyens d’aider la reconnaissance de celui envers lequel on a fait preuve de ces nobles sentimens ; mais j’ai des devoirs à remplir envers ma nombreuse famille et je compromettrais ses intérêts et mon repos si je prenais des engagemens au-dessus de mes forces. Vous comprendrez parfaitement ces observations. Croyez, Madame, qu’il m’en coûte beaucoup de vous les soumettre et que je sens vivement le regret de ne pouvoir accomplir un vœu dont j’apprécie le mérite.
Agréez, Madame la Comtesse, mes souhaits empressés pour le rétablissement de votre santé et l’hommage de ma considération distinguée.
Munich, ce 13 octobre 1819.
Madame,
J’ai reçu la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire le 31 de janvier. J’étais, dans ce moment-là, tourmenté de la goutte, mais je n’ai pas tardé à faire connoitre à lord Bathurst vos démarches et le