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fille de feu André de Vassal, écuyer, seigneur de Saint-Hubert, de la Fortelle et autres lieux, ancien député de la noblesse du Languedoc à l’Assemblée des notables, ancien receveur général des finances et fortifications d’Auvergne, du Languedoc, du Roussillon et du comté de Foix, et d’Anne Pas de Beaulieu.

Le général Montholon épousa en secondes noces Caroline-Jane O’Hara, née à Londres en 1802, décédée à Bordeaux en 1886, fille du colonel J. O’Hara, de l’armée anglaise, et de J. Johnson.

Mme de Montholon, née O’Hara, eut un fils unique : Charles-Jean-Tristan, comte de Montholon, mort le 1er septembre 1899, à Berne, où il était ambassadeur


    de Ville en 1871, n’a pas été reconstitué. Mme de Montholon avait eu, d’un précédent mariage, un fils né à Paris, en décembre 1803. Édouard, comte Roger, souvent dénommé dans les assemblées parlementaires Roger (du Nord), qui, après avoir servi dans la diplomatie sous la Restauration et au début du règne de Louis-Philippe, donna sa démission comme chargé d’affaires à Dresde et fut élu député du Nord, mandat qu’il conserva jusqu’au coup d’État du 2 décembre 1851. Il fut réélu en 1871 et devint ensuite sénateur inamovible. Le comte Roger est mort à Paris en 1881. Il avait épousé en 1827, à Constantinople, une fille de son chef, le général comte Guilleminot, ambassadeur de France. Homme d’action, très brave, le comte Roger se distingua comme officier supérieur de l’état-major de la garde nationale, aide de camp du général Changarnier, en juin 1848. Il fut aussi plusieurs fois cité à l’ordre de l’armée pendant le siège de Paris, étant colonel de la garde nationale. Il était commandeur de la Légion d’honneur. — Du C.